Madame le professeur Gauvart, c’est un immense plaisir d’écouter vos conférences remarquables. Passionnée de l’histoire, de langue et.littérature française des XIV, XV et XVI siècles. Je suis comblée. Merci Madame.
Jeanne D'arc a été victime de ses visions spirituelles, malgré sa position de chef de guerre et reussite pour avoir repoussé les Britanniques ,sont procès reste un procès politique sous le couvert et le prétexte de la sorcellerie elle n'avait aucune chance avec ce type de scénario !
En 1429, ce sont des Anglais pas des Britanniques ... L'histoire de Jehanne la Pucelle c'est certainement un récit politique avec Yolande d'Anjou, le cerveau derrière le rideau, incluant son fils René d'Anjou ou Jehanne le rencontre en 1428. Un récit politique qui lentement avec le temps devient un événement religieux surtout entre les années 1840 et 1870 avec le conflit Franco-Allemand. Surtout avec Jules Michelet, Jules Quicherat et l'évèque Duranloup. Alors, vers 1879, l'Église catholique de Paris fait la demande auprès du Vatican.
J ai écouté avec beaucoup d interet cette conférence. Cependant il est intéressant de se reporter au texte écrit par le communard Rossel avant d être fusillé sur les qualités guerrières de celle-ci. Rossel était colonel, chef d etat major ,polytechnicien et donc bien placé pour juger des ces qualités. Jeanne d Arc n a pas ete seulement un élément "boosteur".
Mme Gauvard renouvelle la question par rapport à Régine Pernoud et d autres historiens ! A noter que si Jeanne d Arc a été réhabilité, Charles VII a été également réhabilité à lire Philippe Contamine.
J'aurais bien voulu avoir une conférence (impartiale) sur cette fameuse ou fumeuse, Catherine Ségurane, qui d'après les patriotes Niçois aurait carrément délivrée la France de l'ignoble projet d'invasion de l'Empire ottoman (venu soutenir la France contre Charles V et son St-Empire mais bon, quand on peut changer quelques notes pour désinformer à son avantage...).
53:00 « Je ne suis pas sûre que les juges du procès en nullité n'auraient pas condamné Jeanne. Elle est hérétique, après ses aveux. Donc les apparitions on n'en parle peu. » Plusieurs choses m'ont choqué dans cette conférence, mais là j'ai sursauté. Claude Gauvard a-t-elle seulement lu le procès en nullité ? • Avant toute chose, si les juges de ce procès avaient cru Jeanne coupable, ils n'auraient pas annulé sa condamnation : ce qui fut l'essence même du procès en nullité ; (à moins d'imaginer que l'ensemble des juges, des théologiens et des juristes aient tous témoigné contre leur conviction : mais alors Claude Gauvard doit écrire un nouveau livre pour présenter cette thèse inédite). • Ensuite comment peut-on affirmer que les juges n'ont pas parlé des apparitions quand c'est le sujet principal des débats quant au fond (les juges ont affirmé la nullité de la condamnation tant sur la forme que sur le fond). Les juges ont fait appel à plusieurs experts (théologiens et juristes) et ont inclus l'intégralité de 8 de ces mémoires dans le procès-verbal : la question des apparitions est centrale (en effet la plupart des accusations en découlent) : tous, unanimement, y croient et les déclarent d'origine divine. • Et évidemment tous concluent que Jeanne n'était pas hérétique. À ceux que le sujet intéresse, je recommande vivement l'Étude juridique des procès que Pierre Duparc a publiée au tome V de son édition du Procès en nullité (1988). Claude Gauvard ferait bien de la lire aussi.
Blasphemer ? Celà n'existe pas légalement. Le blasphème ne s'adresse qu'a une identité : dieu, dont l'existence n'est pas prouvé. Comment légalement être inquiété pour s'être opposé au vent ? Jeanne d'arc ? Certainement autre chose qu'une bergère ! Mais pas une sainte. Je lui préfère et de loin, ses capitaines !!!
beaucoup de points d'interrogation de style dans un salmigondis d'affirmations à moitié explicitées et relatives à la sémantique, au juridique, au théologique, au biographique, à l'historique et à l'étude des bollandistes. vous confondez identité et entité, votre idée de Dieu confine à la niaiserie, il y a beaucoup de matérialité dans les "mécanismes" du vent, Jeanne d'Arc batârde royale fait aujourd'hui article dans un Paris-Match d'été. Quant aux capitaines de Jeanne, libre à vous si ce n'est que les romans historiques de Jean d'Aillon vous soient montés à la tête
Le procès-verbal du procès en nullité inclut plusieurs mémoires de théologiens et juristes, qui, entre autres, donnent la définition du blasphème pour montrer en quoi l'accusation était infondée dans le cas de Jeanne. Un extrait de l'Étude juridique du procès de Pierre Duparc sur le sujet : « Les auteurs de mémoires judiciaires ont essayé de clarifier la notion de blasphème au regard du procès de condamnation. Bourdeilles [l'un des théologiens] donna d’abord quelques définitions du blasphème en général : blasphémer, c’est enlever à Dieu une part de sa plénitude de bonté, ou lui attribuer une chose contraire au bien suprême, puis il en vient au blasphème reproché à Jeanne dans les sacrements de Dieu ou dans les serments ; ainsi celui qui jure par ventre Dieu ou par les blessures du Christ commet un péché grave, dénoncé par de nombreux textes de l’Écriture et puni par le droit canonique. Or rien dans le procès de condamnation ne permet de déceler un tel blasphème. [...] Ciboule montra la foi chrétienne de Jeanne, qui rapporta toutes ses actions à la gloire de Dieu, ce qui est proprement le contraire du blasphème. »
@@LeChinoisSympa Un "théologien" , par définition et un juriste s'il est chrétien, n'ont pas à donner une définition du blasphème puisqu'ils croient en l'existence même du blasphème. Dieu n'existant pas, ou le fait de son existence ne pouvant être prouvée, puisqu'il réside uniquement dans la foi, le blasphème est une notion qui n'existe pas et ne peut-etre sanctionnée par les lois des hommes, vous dira avec raison, un athée ! Et je vous le dis ! On ne peut critiquer où aller contre ce qui n'existe pas ou dont l'existence n'est pas prouvée. Si je colle un procès pour blasphème à un pauvre type, parce qu'il a insulté "en parole ou en action ou par omission" le grand Schtrouph dans lequel je crois dur comme fer, vous allez hurler au scandale en me disant que le grand Schtrouph est né de l'imagination de Peyo. Dieu est né de l'imagination des hommes et fait partie intégrante des mythologies sumérienne, babylonienne, akkadienne, cretoise ... entre autres. Prouvez l'existence de Dieu et j'inscris le blasphème au panthéon des outrages.
@@guilhemdussel612 La question n'est pas la conviction personnelle mais ce que dit le droit (en lieu et époque)? Imaginez s'il suffisait de ne pas croire en un article de loi pour qu'il ne puisse plus s'appliquer : les négationnistes des chambres à gaz pourraient alors refuser leur condamnation du simple fait qu'ils n'y croient pas. C'est circulaire !
@@LeChinoisSympa Je ne porte aucun jugement sur les juges de Jeanne d'Arc. Elle a subit la loi de son époque et je n'y reviens pas. J'affirme juste, avec ma liberté de pensée que je dois aux philosophes des lumières et à la Révolution française que le blasphème est une notion idiote, née dans les cervelles deïstes.
Madame le professeur Gauvart, c’est un immense plaisir d’écouter vos conférences remarquables. Passionnée de l’histoire, de langue et.littérature française des XIV, XV et XVI siècles. Je suis comblée. Merci Madame.
Claude Gauvard est une conteuse qui nous fait voyager dans le temps. Je l'admire tant.
Merci d'avoir partagé cette conférence magistrale.
Je me sens privilégiée à chaque fois que j'écoute quelque chose sur votre chaîne.
Merci beaucoup 🇨🇦😊👍
Quel régal, cette conférence! Pointue, fascinante, rigoureuse. Merci pour ce partage !
Conférence érudite , un vrai moment plaisir . Merci pour le partage
passionnant, merci d’avoir partagé cette conférence.
Merci , un bonheur cette conférence !
Jeanne D'arc a été victime de ses visions spirituelles, malgré sa position de chef de guerre et reussite pour avoir repoussé les Britanniques ,sont procès reste un procès politique sous le couvert et le prétexte de la sorcellerie elle n'avait aucune chance avec ce type de scénario !
Les autorités de l'époque ont utilisé jeanne d'arc pour leurs intérêts, mais jusqu'à une certaine limite !
En 1429, ce sont des Anglais pas des Britanniques ...
L'histoire de Jehanne la Pucelle c'est certainement un récit politique avec Yolande d'Anjou, le cerveau derrière le rideau, incluant son fils René d'Anjou ou Jehanne le rencontre en 1428. Un récit politique qui lentement avec le temps devient un événement religieux surtout entre les années 1840 et 1870 avec le conflit Franco-Allemand.
Surtout avec Jules Michelet, Jules Quicherat et l'évèque Duranloup.
Alors, vers 1879, l'Église catholique de Paris fait la demande auprès du Vatican.
merci pour cet upload
Jeanne d Arc a été Reine de France, par sa triple donation, Vive Jeanne !
J ai écouté avec beaucoup d interet cette conférence. Cependant il est intéressant de se reporter au texte écrit par le communard Rossel avant d être fusillé sur les qualités guerrières de celle-ci. Rossel était colonel, chef d etat major ,polytechnicien et donc bien placé pour juger des ces qualités.
Jeanne d Arc n a pas ete seulement un élément "boosteur".
L'analyse du petit dessin est intéressant
Mme Gauvard renouvelle la question par rapport à Régine Pernoud et d autres historiens !
A noter que si Jeanne d Arc a été réhabilité, Charles VII a été également réhabilité à lire Philippe Contamine.
J'aurais bien voulu avoir une conférence (impartiale) sur cette fameuse ou fumeuse, Catherine Ségurane, qui d'après les patriotes Niçois aurait carrément délivrée la France de l'ignoble projet d'invasion de l'Empire ottoman (venu soutenir la France contre Charles V et son St-Empire mais bon, quand on peut changer quelques notes pour désinformer à son avantage...).
Un vrai plaisir !
Jeanne d'arc a fini par deranger un contexte politico-religieux .
53:00 « Je ne suis pas sûre que les juges du procès en nullité n'auraient pas condamné Jeanne. Elle est hérétique, après ses aveux. Donc les apparitions on n'en parle peu. »
Plusieurs choses m'ont choqué dans cette conférence, mais là j'ai sursauté.
Claude Gauvard a-t-elle seulement lu le procès en nullité ?
• Avant toute chose, si les juges de ce procès avaient cru Jeanne coupable, ils n'auraient pas annulé sa condamnation : ce qui fut l'essence même du procès en nullité ; (à moins d'imaginer que l'ensemble des juges, des théologiens et des juristes aient tous témoigné contre leur conviction : mais alors Claude Gauvard doit écrire un nouveau livre pour présenter cette thèse inédite).
• Ensuite comment peut-on affirmer que les juges n'ont pas parlé des apparitions quand c'est le sujet principal des débats quant au fond (les juges ont affirmé la nullité de la condamnation tant sur la forme que sur le fond). Les juges ont fait appel à plusieurs experts (théologiens et juristes) et ont inclus l'intégralité de 8 de ces mémoires dans le procès-verbal : la question des apparitions est centrale (en effet la plupart des accusations en découlent) : tous, unanimement, y croient et les déclarent d'origine divine.
• Et évidemment tous concluent que Jeanne n'était pas hérétique.
À ceux que le sujet intéresse, je recommande vivement l'Étude juridique des procès que Pierre Duparc a publiée au tome V de son édition du Procès en nullité (1988). Claude Gauvard ferait bien de la lire aussi.
Blasphemer ? Celà n'existe pas légalement. Le blasphème ne s'adresse qu'a une identité : dieu, dont l'existence n'est pas prouvé. Comment légalement être inquiété pour s'être opposé au vent ?
Jeanne d'arc ? Certainement autre chose qu'une bergère ! Mais pas une sainte. Je lui préfère et de loin, ses capitaines !!!
beaucoup de points d'interrogation de style dans un salmigondis d'affirmations à moitié explicitées et relatives à la sémantique, au juridique, au théologique, au biographique, à l'historique et à l'étude des bollandistes.
vous confondez identité et entité, votre idée de Dieu confine à la niaiserie, il y a beaucoup de matérialité dans les "mécanismes" du vent, Jeanne d'Arc batârde royale fait aujourd'hui article dans un Paris-Match d'été. Quant aux capitaines de Jeanne, libre à vous si ce n'est que les romans historiques de Jean d'Aillon vous soient montés à la tête
Le procès-verbal du procès en nullité inclut plusieurs mémoires de théologiens et juristes, qui, entre autres, donnent la définition du blasphème pour montrer en quoi l'accusation était infondée dans le cas de Jeanne.
Un extrait de l'Étude juridique du procès de Pierre Duparc sur le sujet :
« Les auteurs de mémoires judiciaires ont essayé de clarifier la notion de blasphème au regard du procès de condamnation. Bourdeilles [l'un des théologiens] donna d’abord quelques définitions du blasphème en général : blasphémer, c’est enlever à Dieu une part de sa plénitude de bonté, ou lui attribuer une chose contraire au bien suprême, puis il en vient au blasphème reproché à Jeanne dans les sacrements de Dieu ou dans les serments ; ainsi celui qui jure par ventre Dieu ou par les blessures du Christ commet un péché grave, dénoncé par de nombreux textes de l’Écriture et puni par le droit canonique. Or rien dans le procès de condamnation ne permet de déceler un tel blasphème. [...] Ciboule montra la foi chrétienne de Jeanne, qui rapporta toutes ses actions à la gloire de Dieu, ce qui est proprement le contraire du blasphème. »
@@LeChinoisSympa Un "théologien" , par définition et un juriste s'il est chrétien, n'ont pas à donner une définition du blasphème puisqu'ils croient en l'existence même du blasphème.
Dieu n'existant pas, ou le fait de son existence ne pouvant être prouvée, puisqu'il réside uniquement dans la foi, le blasphème est une notion qui n'existe pas et ne peut-etre sanctionnée par les lois des hommes, vous dira avec raison, un athée ! Et je vous le dis ! On ne peut critiquer où aller contre ce qui n'existe pas ou dont l'existence n'est pas prouvée.
Si je colle un procès pour blasphème à un pauvre type, parce qu'il a insulté "en parole ou en action ou par omission" le grand Schtrouph dans lequel je crois dur comme fer, vous allez hurler au scandale en me disant que le grand Schtrouph est né de l'imagination de Peyo.
Dieu est né de l'imagination des hommes et fait partie intégrante des mythologies sumérienne, babylonienne, akkadienne, cretoise ... entre autres.
Prouvez l'existence de Dieu et j'inscris le blasphème au panthéon des outrages.
@@guilhemdussel612
La question n'est pas la conviction personnelle mais ce que dit le droit (en lieu et époque)?
Imaginez s'il suffisait de ne pas croire en un article de loi pour qu'il ne puisse plus s'appliquer : les négationnistes des chambres à gaz pourraient alors refuser leur condamnation du simple fait qu'ils n'y croient pas. C'est circulaire !
@@LeChinoisSympa Je ne porte aucun jugement sur les juges de Jeanne d'Arc. Elle a subit la loi de son époque et je n'y reviens pas.
J'affirme juste, avec ma liberté de pensée que je dois aux philosophes des lumières et à la Révolution française que le blasphème est une notion idiote, née dans les cervelles deïstes.